Lou, spécialiste en maquillage de mariée : «Être entrepreneure, c’est comme monter dans un ascenseur émotionnel»

Lou maquille et coiffe les mariées avant le grand jour. Elle adore sublimer les femmes et a également créé sa marque de prêt à porter. Lou est ce que l’on appelle une fonceuse. Malgré les découragements qu’elle recevait, elle a travaillé dans le luxe et a maintenant relevé le défi de l’entreprenariat. Avoir sa propre activité lui permet d’être en accord avec elle-même.

Activité : Spécialiste en maquillage et coiffure de mariée, créatrice d’une marque de prêt à porter. www.lesmarieesdelou.com
Plus grande peur : Échouer
Besoin le plus urgent : Plus de formation en communication et digital
Votre botte secrète : Je suis une fonceuse !
Idée pour aider les micro-entreprises : Être mieux accompagné au début mais aussi plus tard, quand l’entreprise est lancée

Comment êtes-vous devenue entrepreneure ?

J’ai senti comme un appel. Je travaillais dans le monde du luxe en tant que salariée mais je sentais que ma vraie nature était de mener mon propre projet. L’entreprenariat permet de rencontrer des gens passionnés, de ne pas rester sur ses acquis, d’être sans cesse mise au défi.

Je me suis donc mise à mon compte en tant que spécialiste en maquillage et coiffure de mariée, avec « Les mariés de Lou », et j’ai également ouvert « 36 rue Félix », une marque de prêt à porter.

Quelle est votre satisfaction aujourd’hui ?

Je suis satisfaite du chemin que j’ai parcouru, au fur et à mesure, j’ai amélioré mes compétences de conseil en image et je parviens à sublimer les femmes. J’ai même fait pleurer des maris !
Avoir ma propre activité me permet de me sentir entièrement en phase avec moi-même.

Et votre regret ?

Je regrette de ne pas avoir été accompagnée plus tôt par des gens pertinents. Au début, quand on n’a pas beaucoup de budget pour avoir un coach et se former, on perd du temps.

Quels sont les moments de stress ?

Il y en a plus que dans le salariat. Être entrepreneure, c’est comme monter dans un ascenseur émotionnel. Parfois, on pense qu’on va signer un nouveau contrat, puis tout est sur le point de s’annuler, et finalement ça repart.

Quelle est votre plus grande force ?

Je suis une fonceuse. Quand j’ai une idée, je n’ai pas froid aux yeux, je me dis : « au pire, j’aurai essayé ». Parfois, je rencontre des difficultés et je suis découragée, mais je me ressaisis. Avant de travailler dans le luxe, on me disait que je n’arriverai pas à décrocher de gros contrats mais j’y suis arrivée. Quand on veut, on peut !

Quelle est la prochaine étape ?

La prochaine étape est de faire de la haute gamme et de me tourner vers une clientèle internationale. Il faudrait que je travaille avec des freelances pour pouvoir couvrir plusieurs mariages en même temps.

Quels sont vos besoins ?

Je manque de connaissance dans le digital et la communication. Par exemple, je ne sais pas comment bien référencer mon site internet et je ne maîtrise pas le marketing digital. Je me forme petit à petit là-dessus. J’ai aussi besoin d’un développeur qui puisse automatiser la mise en relation des mariées avec les futurs prestataires beauté. Enfin, il me manque des sous pour investir dans les collections de vêtements.

Le problème, c’est qu’une fois que l’activité est lancée, on manque d’accompagnement pour lui donner un coup d’accélération.

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