Une recette miracle pour faire décoller son entreprise ?

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Il n’y a pas de formule magique pour les entrepreneurs qui réussissent mais nous avons rencontré une chef d’entreprise talentueuse qui a identifié certains leviers pour les aider. Anrifa Hassani-Mze travaille avec plus de 1.400 entrepreneurs via Yoostart, le réseau social qu’elle a conçu spécialement pour eux. Elle s’est rendu compte que trois choses sont fondamentales pour faire décoller son business : le réseau, la stratégie et la communication.

« Tu peux avoir la meilleure idée du monde, si tu n’as personne sur qui t’appuyer et personne pour y adhérer, c’est compliqué. Si tu ne communiques pas, ton client ne sait pas que tu existes. Enfin, si tu n’as pas de stratégie avec des objectifs clairs, ça ne fonctionne pas non plus. »

« Sans réseau, on ne peut pas faire d’entreprenariat » (Lionel)

Comme Lionel, professionnel du dialogue social, beaucoup des entrepreneurs que nous interrogeons nous font part de l’importance d’être accompagné et entouré. Avoir un bon réseau permet de trouver des clients potentiels, mais aussi de se sentir soutenu et de pouvoir partager ses idées avec d’autres chefs d’entreprise.

Par exemple, avoir un mentor à qui poser des questions, quelqu’un qui connaisse son domaine et qui soit déjà passé par l’étape de la création d’entreprise est très important. Baptiste, restaurateur à Barcelone depuis 3 ans, raconte qu’il aurait aimé profiter de l’expérience d’un restaurateur déjà installé à Barcelone, quelqu’un qui lui donne des conseils, qui lui indique les erreurs à ne pas faire et qui lui fasse gagner du temps. Il dit même être ouvert à l’idée d’aider des gens qui souhaitent ouvrir leur restaurant à Barcelone.

Emmanuelle, consultante en contrôle de gestion, explique qu’après avoir lancé son activité assez confiante, elle n’a pas pratiqué son métier pendant un an car elle n’avait pas de clients, au point d’hésiter à retourner dans le salariat. La manque de réseau lui faisait défaut, elle se sentait isolée et ne pouvait pas partager ce qu’elle vivait. De plus, la spécialiste des chiffres confie qu’adopter « la casquette commerciale » est son plus gros challenge et qu’elle a du mal à expliquer son métier. Elle travaille maintenant avec Yoostart pour apprendre à gagner en visibilité et renforcer la partie communication.

Savoir communiquer

Comme Emmanuelle, beaucoup d’entrepreneurs décrivent la difficulté de se vendre, de se faire connaître et de faire comprendre le service qu’ils offrent.

Lou, spécialiste en maquillage et coiffure de mariée, manque de connaissance en marketing digital. Par exemple, elle ne sait pas comment bien référencer son site internet. D’un autre côté, Lionel raconte que sa timidité l’empêche de prospecter des clients, il suit des formations en communication pour être capable de mieux se vendre.

Elise, professionnelle de l’organisation, confie qu’elle doit éduquer les chefs d’entreprise à son métier. Peu de personnes le connaissent et se rendent compte qu’un service comme le sien peut effectivement améliorer leur organisation et leur permettre d’être plus productifs. Elle a également fait le choix de payer une agence de communication dès le début pour avoir un site internet très attractif, considérant cela indispensable pour se faire connaître.

Une bonne stratégie pour ne pas perdre de temps

Finalement, avoir une bonne stratégie permet à l’entrepreneur d’être plus efficace. Emmanuelle remarque que les chef d’entreprise manquent de stratégie et d’objectifs précis et clairs. Selon elle, il est ainsi essentiel de mettre en place un budget prévisionnel dès le début. Elle donne l’exemple d’artisans qui ne calculent pas la marge sur les devis qu’ils envoient alors qu’ils gagneraient à optimiser leur budget.

Anrifa elle-même confie avoir perdu du temps en lançant son activité car elle n’avait pas développé de modèle économique : « J’ai perdu environ trois ans au début à cause de cela, je n’avais pas pensé que mon réseau pouvait me faire gagner de l’argent. »

Selon elle, devenir chef d’entreprise n’est pas inné et il est indispensable de s’y former : « J’ai dû me former au métier de chef d’entreprise en comprenant ce qu’est un business model et en apprenant à faire des prévisionnels par exemple. C’est à partir de là que j’ai commencé à rentrer dans mon rôle d’entrepreneure, avant cela j’étais juste une salariée qui jouait à l’entrepreneure. L’expérience de salarié ne suffit pas quand on veut diriger une entreprise ».

Ces trois pilliers sont ce qui différencie le vrai chef d’entreprise de l’entrepreneur. Souvent, il ne suffit pas de savoir bien faire son métier pour se lancer dans l’entreprenariat, il faut se former à tout ce qui ne touche pas au coeur de son activité.

Le tout pour prendre confiance en soi

Le réseau, la communication et la stratégie permettent à l’entrepreneur de commencer son activité sur un socle solide. Quand la personne qui lance seule son entreprise doute d’elle-même et est gagnée par la peur, ce sont des atouts qui lui permettent de regagner confiance en elle. Anrifa conclue : « Quand l’entrepreneur est bien entouré, avec la bonne communication et la bonne stratégie, il arrive à surmonter ses craintes et le syndrome de l’imposteur disparaît ».

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